La loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail ne reprend pas la notion de surcharge de travail. Est-ce pour autant qu’elle n’existe pas et/ou ne fait pas de dégâts chez les travailleurs ? La surcharge de travail peut mener à l’épuisement, au burn out, à la dépression liée au travail. Voyons comment la définir et surtout que mettre en place pour s’en sortir

Qu’est ce que la surcharge de travail ?

Elle peut être liée à un trop grand nombre d’heures de travail à prester. Mais aussi, la surcharge de travail peut être le fruit d’une sensation (subjective) ou un constat d’être débordé par une quantité de travail à produire dans un temps limité. 

Que faire en cas de surcharge de travail : 5 clefs

Si vous vous sentez dépassé par la quantité de tâches à effectuer, qu’il ne vous semble pas possible de les réaliser durant le laps de temps contractuellement imparti voici quelques pistes de réflexions et d’actions :

Objectivez la surcharge

Même s’il s’agit d’une tâche supplémentaire, … prenez le temps de noter sur une feuille de temps chaque action effectuée dès le début de journée.

Observez et comparez

Avez-vous des collègues qui semblent aussi en surcharge de travail ?
Occupez-vous un nouveau poste? Avez-vous des informations sur votre prédécesseur éventuel ? Vivait-il aussi une surcharge de travail ?

Questionnez les causes de la surcharge

A qui, à quoi les attribuez-vous ?
a) S’agit-il de vous : de difficultés d’adaptation, de manque de compétences, de connaissance, de fatigue, de stress, …
b) S’agit-il de l’entreprise : problème d’organisation, de communication, manque de formation, manque d’effectifs, …
c) S’agit-il de tiers ?
Y a t’il des inter-actions avec des clients, fournisseurs, autres prestataires, … entraînant un surcroît de travail qui n’a pas été correctement estimé à la base?

Détectez les causes sur lesquelles vous avez un pouvoir d’action réaliste

Demandez-vous qui peut agir, si c’est vous ou quelqu’un d’autre pour changer la situation.

Communiquez CLAIREMENT !

La qualité de votre communication sera décisive, c’est d’elle que dépend en grande partie la suite de l’histoire ! Inutile d’attendre que votre collègue, votre supérieur “se rende compte” et vienne vous sauver ! Optez pour une communication claire, factuelle, objective.
Ne dites pas : “je me demande comment je vais m’en sortir”
Mais dites : “j’ai les dossiers X et Y à finaliser, je n’ai pas reçu l’information du fournisseur A, il reste 2 jours de délai, ou est ce que je mets la priorité?
Ne dites pas : “je ne suis pas certain de pouvoir faire la facturation”
Mais dites : j’ai demandé 2 fois à Roger comment faire, il n’a pas la réponse, je n’ai pas su joindre le comptable, comment puis je faire pour facturer ? 

Sortez de la posture d’attente vis à vis des autres, pour vous engager dans une communication explicite, où vous osez formuler clairement : un état de faits objectif et votre demande.